Faut-il vous demander pardon quand on prend la parole au Conseil Municipal ?

Est-ce un crime de lèse-majesté de ne pas partager tout ce que vous faites, tout ce que vous dites?

La critique est-elle passible de peine de mort?

Alors voilà que je vous ai reproché, Ö outrage, de boycotter une seconde fois le Conseil en le bâclant au maximum, votre réponse est bien caractéristique de votre style, vous perdez vite les pédales, monsieur le maire. Votre « je sais, Jean-Marc, qu’on va trop vite pour toi », c’est quand même un manque de respect, c’est quand même un peu trop de mépris, mais c’est tout sauf une surprise. Déjà, un jour, en Bureau Municipal, je n’y assiste pas, bien entendu, mais plusieurs élus ont été choqués au point de me le raconter, j’étais le « gros qui s’oppose aux poubelles » Je devais cette belle attaque, digne d’une cour de récréation dans un CM2, à une intervention quand vous aviez présenté votre super projet au Foyer François Albert.

Oui, sans doute, la demande réitérée d’un conseil à huis clos avec pour thème « les malaises du personnel municipal » et l’insistance de notre groupe vous a énervé. J’avais joué, moi, le jeu des commissions en prévenant que faute de réponse, nous aborderions le sujet en conseil municipal. Et cela avait été bien compris puisque M. Cordonnier, qui avait donc pu préparer le sujet, nous a déclamé le nombre de sanctions sous l’ère Jacques Mellick. Curieux d’ailleurs, puisque cet aspect des choses était loin de nos pensées. Curieux d’ailleurs que l’on paye des employés municipaux à fouiller les archives pour compter le nombre de sanctions prises entre fin 2002 et fin 2007.ou peut-être même de 1977 à 1996. Le peuple a sans doute raison quand il dit qu’il y a trop d’employés en mairie. Réfléchissez plutôt, pour la prochaine fois, que le personnel souffre peut-être aussi de ce manque de respect et aussi de ce mépris, et là, pas que de la part du maire.

Oui, sans doute aussi, vous êtes un peu hérissé, en dépit des dénégations répétées de chacun, par les tensions entre les groupes de votre majorité, là nous n’y sommes pour rien.

Oui, sans doute vous avez moyennement apprécié le rapprochement de 2 groupes d’opposition et la procuration de Joël Caron.

Si vous voulez une réponse claire à votre « ça va trop vite pour toi », la voici : Non, pas vraiment, parce que le conseil municipal, je le prépare et je prépare les commissions et j’y assiste, je participe aussi aux appels d’offre et aux délégations de service public, les sujets abordés, je les connais donc plutôt bien.

Ce n’est pas le cas je pense de la presse qui souhaite plus d’infos, ce n’est pas le cas du public, il conviendrait peut-être de les respecter aussi. Des thèmes passés au pas de charge méritaient certainement plus de développement, plus d’information, je pense à l’attribution de compensation prévisionnelle de la CABBLR, la taxe sur les friches commerciales, le centre Olympie, la fermeture prolongée de la Salle des Cheminots, cœur de vie de la cité du même nom, à l’avenir du Golf, au contrat de ville ou autres.

Votre attitude au Conseil Municipal, monsieur le maire, c’est tout simplement un déni de démocratie.

Jean-Marc Dendiével.

 

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