Oh, je sais c’est politiquement incorrect de critiquer un succès, mais quand même à quel prix, 60 000€ rien que pour la sécurité, j’ai l’impression que l’on marche sur la tête et puis 90 000€ pour une partie du plateau, il faut ajouter les podiums la sono, le reste des artistes, et tous les à côtés, bref, on dépasse les 300 000€.

Et puis une voiture brûlée quand même, et puis, chut, il ne faut pas en parler, la police a beaucoup couru en fin de soirée, couru dans la rue Henri Pad, couru en face de la poste, couru partout. L’alcool en vedette, les canettes cassées depuis la gare jusqu’au parking de la piscine, oui, bien sûr c’est une fête, pourquoi se retenir, pourquoi ne pas gâcher la soirée de ceux qui n’ont pas bougé.

Est-ce que finalement ça vaut le coup de payer si cher pour entasser tant de monde sur une place, je sais, nous sommes une ville-centre et nous devons attirer ceux qui nous entourent.

Mais finalement ne serait-il pas mieux de les attirer dans nos stades ou dans nos salles de sport, de les attirer dans nos commerces ou dans nos fêtes traditionnelles , le jour de préférence comme pour le carnaval, les Fêtes de Pentecôte, la Braderie, de belles brocantes , faire une grande fête du patrimoine, des concerts d’harmonie ou un Béthune rétro, voitures et rock mais allégé de sa nuit délire, Ne peut-on faire plaisir aussi aux Béthunois en allégeant leurs charges fiscales et en leur offrant des fêtes populaires pas chères.

Je rêve, bien sûr, ce qui compte c’est la communication, ce qui compte c’est de pouvoir dire, « on a fait 15000 personnes », un  jour « on en fera 18000 ». Je l'aime bien, c’est pour ça que j’ai le droit d’en sourire, pour Béthune retro le mieux serait de faire compter les participants par la CGT de Marseille.

J.Marc Dendiével.

 

 

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