Pour commémorer le centième anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès un groupe de gens de gauche réunis autour de Jacques Mellick et  Bernard Seux, les seuls députés-maires socialistes de l’histoire de Béthune et de Alain Delannoy, conseiller général a remis une gerbe  devant la plaque à son nom à l’entrée de la Rue Edouard Herriot. Cérémonie simple et forte en pensant à cet homme, à ce socialiste mort parce qu’il  ne voulait pas de la guerre, mort parce qu’il rejetait le nationalisme étroit, mort parce qu’il se refusait à accepter l’idée la mort de millions d’hommes qui allait frapper le monde. Moment simple et émouvant à l’heure où le spectre de la guerre renaît à l’est de l’Europe , en Afrique, au Moyen-Orient en Corée et ailleurs.

Il convenait de rappeler que ce grand socialiste, créateur du journal «  L’Humanité », n’appartenait à personne , mais surtout pas à la droite nationaliste dont les pères refusaient l’entrée au Panthéon. Il convenait de rappeler que le 21 mai 1981, c’est d’abord sur sa tombe que François Mitterand s’est incliné en parcourant ce même Panthéon..

L’auteur de «  La Révolution Sociale » méritait bien ce court moment de fraternité..

 

Jean-Marc Dendiével.

 

 

Ils ont tué Jaures
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