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La Cigale ayant chanté depuis 2008, elle se montre un peu pour continuer à chanter après 2014.

Les questions remarquées dans cet article laissent perplexes, beaucoup de béthunois. Tout va très bien dans la majorité !!!

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  • RÉPRESSION MOLLE ?

mardi 25.10.2011, 05:07 - La Voix du Nord

La récente visite du préfet du Pas-de-Calais, avec dans sa mallette de VRP la vidéosurveillance, et les derniers ajustements législatifs (re)place le maire au centre des débats sur les questions de sécurité dans la ville.

Et sur ce sujet sensible, Stéphane Saint-André compte bien ne pas se laisser déborder par l'aile droite de la majorité municipale.

En septembre dernier, c'est Fabrice Lefrancq, élu de la liste Béthune notre ville, conseiller municipal délégué notamment à la sécurité publique, qui présentait les arrêtés municipaux encadrant la vente d'alcool à Béthune. Interdite entre 22 h et 8 heures mais aussi sa consommation à 200 m des entrées et sorties d'un établissement scolaire ou encore près d'un bâtiment public. Hier, c'est le maire qui est entré en scène. Seul. Face à des journalistes invités à rendre compte du durcissement de la politique municipale en matière de sécurité et de lutte contre les incivilités. Il n'y a rien d'incongru à ce que le « patron » présente en personne les nouvelles dispositions, mais on peut aussi se poser des questions. Y avait-il urgence ? Serait-ce un problème d'agenda ?

Indisponibilité de dernière minute ? Conférence « conviviale » qui se voulait juste une précision plus qu'une réelle annonce... les raisons peuvent être nombreuses pour tenter d'expliquer cette rencontre en tête-à-tête, entre journalistes d'un côté et le maire, seul de l'autre.

Une autre peut aussi être avancée. À moins de 3 ans des prochaines élections municipales, Stéphane Saint-André, maire d'une majorité aussi hétéroclite que fragile, voudrait-il envoyer un signal ? Le discours sécuritaire du candidat PRG ne souffre d'aucun complexe, s'il devait un jour être comparé à celui d'autres composantes politiques du conseil municipal. Au cas où le sujet s'inviterait dans les débats de 2014. Face à un dur sentiment d'insécurité, faudrait pas présenter une répression molle.

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